Simserhof

Elles sont signées par le soldat Romain Simon, notamment décorateur à l’Opéra de Paris qui, par la suite, réalisa plus de 250 livres pour enfants. Elles étaient sensées égayer dans le foyer-bar le quotidien peu réjouissant des 876 militaires qui occupaient le site.  (4km900 de galeries) au début de la guerre, confondaient le jour et la nuit et étaient atteints de « bétonite » dans une vie rythmée par les services par quart, comme à bord d’un navire de guerre.

La centrale électrique, les cuisines, l’infirmerie, les logements, les chambres de tir n’auront bientôt plus de secret pour vous. Pas davantage que le nombre impressionnant de tourelles, canon anti-chars, cloches et éclipses blindées… Un guide vous mènera dans les galeries à la découverte des lieux de vie des soldats. Ce gros ouvrage (le deuxième plus important de toute la Ligne en puissance de feu) n’a pas démenti la réputation de la « drôle de guerre ». En 1940, il a été épargné et a à peine tiré avant sa reddition. Il sera par contre lourdement touché en novembre 44 par les troupes alliées, qui reprennent possession des lieux qu’elles seront contraintes de quitter suite à une contre-offensive allemande de courte durée. Au cœur du Parc naturel régional des Vosges du Nord, le site est aussi à découvrir de l’extérieur  avec son parcours de randonnée de 10km à l’assaut des blocs de combat, sur une superficie de 54 hectares. Une leçon d’histoire (finalement pas si lointaine) grandeur nature.